Le compliance officer, autrement nommé gestionnaire KYC (Know Your Customer) ou chargé de conformité est un métier nouvellement arrivé sur le marché, dans le secteur bancaire notamment. En effet, ce secteur est en constante évolution, principalement en raison de nouvelles règlementations ayant trait à la sécurisation des opérations. Ces lois tendent à lutter contre le blanchiment d’argent, la fraude fiscale, le financement du terrorisme par des opérations douteuses … Transparence est désormais le maître-mot du monde de la finance et des affaires, malmené par plusieurs crises, après la révélation d’abus en tous genres. Leur application demande donc un expert du monde bancaire, pour veiller aux différentes activités du secteur de manière irréprochable.
Son rôle
Ce métier, de plus en plus prisé, demande certaines qualités indéniables. Avant tout, le chargé de conformité se doit d’être intègre et possède un esprit d’analyse et de synthèse sans faille. Tiraillé entre la direction, dont il dépend généralement directement, et l’application des lois pas toujours bien comprises, sa propension à gérer le stress est particulièrement importante. Le compliance officer est ainsi un garde-fou.
Ses missions sont nombreuses et variées, mais toutes, demandent un sens inné de la diplomatie et du relationnel.
Le compliance officer a pour mission principale de veiller à la mise en conformité d’une entreprise par rapport aux règlementations en cours. Pour cela, il doit, dans un premier temps, effectuer des audits juridiques, comptables ou organisationnels. Il est ainsi censé, outre la lutte contre les déviances du monde financier, s’intéresser aussi à la protection des données personnelles, au droit de la concurrence, aux conditions de travail en matière d’hygiène et de sécurité.
Huit mesures obligatoires sont à respecter par le compliance officer, visitez ce site si vous avez besoin de conseils. Tout d’abord, un code de conduite est élaboré, reprenant les attitudes à proscrire, qui pourraient générer des déviances en matière de faits de corruption. Un dispositif d’alerte interne est conçu, visant à repérer les employés aux conduites répréhensibles. Ceux-ci peuvent être sanctionner en cas de non-respect des mesures, selon un régime disciplinaire qui aura été mis en place.
Le chargé de conformité est aussi responsable de la cartographie des risques, liée à la société. Identifier, analyser et hiérarchiser les probables dangers repérés font partie de ses tâches. De même, il effectue une analyse des divers partenaires.
En matière de comptabilité pure, des contrôles ont lieu régulièrement, contrôles qui pourraient révéler d’éventuels faits de corruption ou de trafic d’influence.
Il organise aussi des sessions de formations, destinées aux personnels le plus à même d’être exposé aux différents risques. Enfin, ce professionnel du système bancaire contrôle et évalue systématiquement les mesures internes mises en œuvre et leur application.
Geneva Compliance Group, expert en compliance
Certaines sociétés préfèrent externaliser tout ou partie des tâches de mise en conformité. Gain de temps considérable, cela leur permet de se consacrer entièrement à leur cœur de métier.
Geneva Compliance Group, société anonyme basée à Genève, propose ainsi une prise en charge partielle ou totale de tout le domaine de la compliance. Suivant les besoins, un spécialiste s’occupe alors de l’application de la loi sur les services ou sur les établissements financiers, de la mise en œuvre de la FATCA ou de la loi sur le blanchiment d’argent, d’une analyse sur les échanges automatiques d’informations ou des diverses autorisations obligatoires. De même, gestion des risques, rédaction, mises à jour d’une documentation pointue et conseils en continu sont proposés par cette société.
Un seul objectif pour ces experts : contribuer à respecter les mises en conformité et ainsi générer une image positive et de confiance de l’établissement.
On entend beaucoup parler, ces dernières années, d’une culture de la compliance. Pas toujours bien accepté dans une entreprise, le compliance officer a pourtant, en premier lieu, un objectif d’accompagnement et non de sanctions ou de changements radicaux. Au vu de l’enjeu, il paraît indispensable de travailler en parfaite harmonie avec l’expert dévolu à cette tâche. Mieux vaut alors confier la compliance à des professionnels spécifiquement formés, qui sauront, mieux que quiconque, guider une société vers la pérennité.